Les CCCO constituent une aubaine pour les exécutifs locaux de dialoguer avec les acteurs, des personnes ressources des communes et mieux cerner les enjeux et de développement en cours dans la commune. C’est aussi un canal pour les participants et AMR d’interpeller tous les acteurs dans le respect des droits humains partout ou besoin se fera. Sur quatre cadres de concertation communaux prévus, trois ont été réalisé par les communes de Tougo, de Réo et de Kirsi. Ces cadres ont permis aux acteurs (Délégations spéciales, PDI, Leaders communautaires, acteurs de développement) d’échanger sur les questions de la gestion des PDI, la gestion efficace des centres de santé, le bon fonctionnement des établissement scolaire, l’implication des jeunes et des femmes dans la réalisation et la définition des actions.
A l’image des CCCO réalisées au niveau communal, les CCP sont initiés au niveau provincial. Ils regroupent plusieurs communes et plusieurs acteurs. L’intérêt d’un tel cadre au-delà qu’il promet la mutualisation des activités permettent une bonne répartition des interventions entre les acteurs du développement. L’intérêt pour l’AMR de soutenir un tel cadre est qu’il constitue en même une stratégie de plaidoyer à l’endroit des communes de la province. Sur quatre prévus, trois ont été réalisés par les provinces du Passoré, le Sanguié et du Boulkiemdé. Les questions évoquées à ces cadres étaient entre autres la situation sécuritaire, la prise en charge des PDI, l’implication des présidents de délégation spéciale dans l’atteinte des objectifs des acteurs de développement.